- andrène
-
• 1809; lat. zool. andrena, gr. anthrênê « frelon »♦ Abeille solitaire, qui creuse son nid dans la terre.⇒ANDRÈNE, subst.ENTOMOL. Genre d'insecte hyménoptère (abeille inférieure), mellifère, porte-aiguillon, solitaire, nidifiant dans les sols sablonneux et présentant de nombreuses espèces en France :• Elle [l'abeille primitive Prosopis] ne possède aucun instrument de travail. Elle n'a pas de corbeilles pour récolter le pollen comme les Apides, ou, à leur défaut, la houppe coxale des Andrènes, ou la brosse ventrale des Gastrilégides.M. MAETERLINCK, La Vie des abeilles, 1901, p. 280.♦ Andrène des murs (cf. BOUILLET 1859, PRIVAT-FOC. 1870, GUÉRIN 1892, QUILLET 1965).Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux.Prononc. ET ORTH. :[
]. — Rem. LAMARCK (Philos. zool., t. 1, 1809, p. 362) écrit andrenne. Andrène est présenté comme subst. fém. ds Ac. Compl. 1842, GUÉRIN 1892, ROB.; comme subst. masc. ds BESCH. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop.; comme subst. masc. ou fém. ds QUILLET 1965.
Étymol. ET HIST. — 1809 andrenne, supra, prononc.; 1834 andrène (LAND.).Empr. au lat. sc. andrena 1775, FABRICIUS, Syst. Entomologiae, 376 ds NEAVE, Nomenclator zool., s.v.; transcription du gr.« frelon, guêpe, abeille sauvage » (ARISTOPHANE, Nub., 947 ds BAILLY), d'apr. AGASSIZ, Nomenclator zool.; doublet de anthrène, empr. dir. au grec.
STAT. — Fréq. abs. litt. :3.BBG. — BOUILLET 1859. — PRIVAT-FOC. 1870.andrène [ɑ̃dʀɛn] n. f.ÉTYM. 1809; du lat. zool. andrena (1775), du grec anthrênê « frelon ».❖♦ Zool. Insecte hyménoptère (Apidés), abeille solitaire qui fait son nid dans la terre.
Encyclopédie Universelle. 2012.